Eor, par delà les horizons

vendredi, avril 13 2007

Un post classique avant de partir : Les livres du voyage

Un des grands plaisirs avant de partir en mer, c'est d'acheter ma petite bibliothèque. Cette fois, dans le désordre j'emmène :
L'hérétique et son commis de Ellis Peters pour le plaisir de retrouver frère Cadfael
Le monastère hanté de Robert Van Gulik : le brillant juge Ti dans la lointaine Chine imperiale
L'axe du loup de Sylvain Tesson. Un livre sur le chemin des echappé du Goulag, et!! dedicacé par l'auteur!
La Voix de Arnaldur Indridason
Les anges brisés de Somerstown de Graham Hurley
Au bout du rouleau de l'inévitable Joseph Conrad
En crachant du haut des buildings de Dan Fante, fils de John?
Avec les damnés de Charles Bukowski que j'adore
La maison des célibataires qui a dit que c'était impec pour moi!!!???? de Jorn Riel
Le passage de la nuit de Haruki Murakami
Tea bag de Henning Mankell
et enfin, pour finir, Shutter island de Dennys Lehanne sur les conseil de mon doux Amer!
de bons moments en persperctives isn't it?

Un corps sur le quai.

Je ne sais pas si j'avais parlé ici de mon premier contact avec la mort. La première fois que je voyais un mort. C'était il y a quelques années. Je travaillais comme officier de port à R.
Le port de R étant soumis au mascaret, je devais passer sur tous les navires de ma zone pour leur fournir une explication pour le doublement des aussières lors du passage de l'onde.
En prenant mon quart, on m'avait averti de l'accident qu'il y avait eu quelques temps plus tôt. Lors de la fermeture d'un panneau de cale, le marin s'était fait coincer entre le dit panneau et l' hiloire . Avec la compression, une artère dans l'aine avait éclaté. L'homme est mort d'une hémorragie. Quand je suis arrivé, le corps était encore sur le quai, non baché. J'ai ainsi découvert le pâleur de la mort....
S'agissait il d'une négligence? d'un accident? d'un règlement de compte? il y a du y avoir un demi entrefilet dans le marin. peut être dans la presse locale dans la rubrique (excusé l'ironie) chien écrasé...
Il y a quelques jours, un policier est mort dans l'exercice de ses fonctions sur une fête foraine. On nous en rabâche les oreilles à chaque flash sur inter. Autrement dit, un homme est mort sur son lieu de travail.
La mort d'un marin russe, celle d'un couvreur qui tombe du toit, ont elles moins d'importance que celle d'un représentant des forces de l'ordre? Est ce que nous serions entrain de nous reconcocter un petit montage du style du grand père de 2002???
A mon sens une vie est une vie. et c'est toujours dommageable qu'elle soit perdue. Il y a beaucoup de professionnels qui perdent se tuent sur leur lieu de travail, mais..... on ne parle pas d'eux....

lundi, avril 9 2007

Une dernière touche...

Dans 9 jours aujourd'hui, je serais en Belgique, dans un grand grand port, visible depuis une très haute altitude. Les jetées s'avancent loin dans la mer du nord comme un énorme crabe, ou une tête de taenia....


Sacré nuage verdâtre hein !!!!

Alors voilà.... je profite de mes dernières heures ici, tout tranquillement. Lecture à la plage pour profiter du soleil, encore un peu de bricolage. Aujourd'hui sans doute la dernière touche d'enduit de ces congés. Comblage d'un trou moche qui me permettra de mettre une plinthe en revenant....
Ces congés auront été... occupés! déménagement (on n'a pas rigolé pour monter mes meubles.... à deux, c'était vraiment trop galère..... (merci m'sieur!!) la prochaine fois, je prends un déménageur), ponçage de parquet, huilage, enduit, pose d'une porte et bouchage de trous, sans parler de plein de petits travaux électriques ici et là.....
Au retour, continuer le ponçage (il en reste!!!!!) et puis peinture..... Mesdemoiselles, NON, pas de taupe ici!!!! mais...... vous êtes les bienvenues si ça vous tente ;)

samedi, mars 10 2007

Amer


Passage de Gibraltar, côte Européenne
Devant nous, l'Atlantique :)


jeudi, janvier 18 2007

Du rôle de l'Amer

Amer.... Que comprenez vous en lisant ce mot, qu'elle est votre première pensée en lisant ce mot, Amer? Imaginez vous le gout de la bière, des amandes d'abricots? de ce gout de la langue que certains n'aiment pas?
Amer.... Pour un marin, un amer est un signe visible de la terre, il indique la direction, la route à suivre pour rentrer en sécurité au port. Un amer est à terre...
Un amer... le chant de ce mot me semble bien different de celui que j'associe au gout... amer/amer... Amer... C'est les éclats blanc d'un phare qui percent la nuit, c'est la lumière qui dit "la vie est par ici, la terre, ses habitants". Ce sont les éclats d'un phare qui disent ici, la vie continue. Tu n'es pas oublié, marin, nous savons que tu n'es pas loin. Nous veillons sur toi, et te disons que tu existes, par rapport à nous, à notre vie de terrien. Tu existes. La route pour retrouver notre existence est celle ci. Passe au large, marin, suit mon signal. Ne vient pas te fracasser sur les récifs de ce monde entre deux mondes. Rejoint nous entier. Tu existes et nous veillons sur toi.
J'ai mon amer à terre. J'ai mon amer qui me dit que j'existe, que je ne suis pas oublié. Que malgré mon éloignement, je continue d'être. Et rien que trois petits éclats, trois petits mots "je n'ai pas beaucoup de temps pour t'écrire" me signalent que je suis. Que je ne suis pas oublié, et que dans sa tête, je continue d'exister, d'avancer, d'être. Trois petits éclats, trois petits mots. Une grande gorgée de bonheur. J'existe, je suis toujours. Quelqu'un, quelques part, même fatigué(e) pense à moi...
Merci...

jeudi, décembre 28 2006

Vous avez de la neige?

vendredi, décembre 8 2006

Juste avant de partir

Voilà, demain, à l'aube ou ne blanchira pas encore la campagne, je partirai.
Vois-tu, je sais que tu m'attends
Je reprends la mer pour une toute petite soixantaine de jours... En route vers l'asie, pour aller sans aucun doute chercher vos cadeaux chocolatés de pâques.
Je confie les rênes de ce blog à la Jolie Leeloolene ainsi qu'à Nouchka et Ewilan... On verra la fréquence à laquelle j'arrive à envoyer des billets :$
A très vite !

lundi, décembre 4 2006

Ne pas confondre... les meringues !

La Meringue à l'italienne

Ingrédients
- 300 g de sucre semoule
- 1 dl d'eau
- 4 blancs d'oeuf

Préparation
Verser le sucre dans une casserole à fond épais, ajouter l'eau et faire cuire à feu vif - en remuant avec une spatule en bois et écumant la mousse qui se forme. Nettoyer les parois de la casserole avec un pinceau mouillé et faire cuire, jusqu'au stade de gros boule (une goutte de sirop versée dans un bol d'eau froide forme une boule que l'on peut modeler entre ses doigts).
Pendant ce temps, battre les blancs en neige tres ferme et verser le sucre bouillant en un filet mince, en continuant à battre jusqu'à ce que la meringue soit froide. La meringue doit alors être bien épaisse et satinée. Garder au réfrigérateur jusqu'à l'emploi: elle peut se conserver quelques heures.

La Meringue à la française

Ingrédients
- 4 blancs d'oeufs
- 225 g de sucre en poudre
- 1 pincée de sel

Préparation
Mettez les blancs et le sel dans un saladier. Faites monter en neige.
Quand la mousse est très blanche et épaisse, versez doucement la moitié du sucre, sans cesser de fouetter.
Quand il est bien incorporé, versez le sucre restant. Fouettez jusqu'à obtenir une mousse très ferme et brillante.
Formez aussitôt des tas sur une plaque anti-adhésive. Cuisez pendant 1 h à four pré-chauffé sur th 5 (150°). Les meringues doivent être blond très clair, sèches dessus et dessous.

La Meringue Finisterienne

Ingrédients
3500 milles de surface d'eau, sans aucun obstacle
Un vent de secteur Sud ouest à Nord Ouest force 9 à 10 Beaufort
Une baie ouverte sur le large
Une belle côte de granit aux rocs effilés

Préparation
Laissez une belle dépression se former sur la vaste étendue d'eau. Lui laisser le temps de remonter vers nous. Observez le vent souffler sur l'océan. Au bout de quelques jours presentez à la belle houle ainsi formée la baie ouverte au large. Rapidement, l'onde vient battre les falaises de la côte. Laissez agir quelques heures (une nuit) et venez observer au matin. La meringue doit etre bien blanche et appétissante! A déguster sans attendre

Cliquez sur la photo pour voir la meringue finisterienne dans toute sa splendeur !


Billet composé à 4 mains... Les recettes de cuisine par la douce Leeloolène... la photo et la meringue Finisterienne par moi-même !

An Noz

dimanche, décembre 3 2006

An Avel



Après une nuit de tempête, elle est belle la Frrrâââââânnce!

vendredi, décembre 1 2006

Sonata No. 32 in C minor, Op. 111 Beethoven



C'est une musique incroyable. Qui, de seconde en seconde change, vous emmène. Inutile de résister. La meilleure chose est de vous installer et d'ouvrir vos oreilles, votre coeur.
Tout doucement, elle va vous soulever, vous étreindre. Vous partirez loin, sans vous en rendre compte...
Un soupçon de mélancolie peut être. Et puis une impression d'être bercé, une impression de douceur. La musique entre en vous vibre au sein de chacune de vos cellules.
C'est une musique à écouter doucement. Une musique pleine d'amour. Qui se boit comme un thé chaud et doux.
Une musique à se lover sous une couette, à regarder les gouttes tomber sur la vitre. Une musique à écouter pelotonné sur un grand canapé chaud en regardant un feu dans une belle cheminée.
C'est une musique que l'on écoute en fermant les yeux. Une musique qui vous empêche de faire quoique ce soit d'autre! Votre esprit serait immédiatement happé par les notes.
C'est aussi une musique à écouter en mer. Lors d'un quart tranquille. (ne prevoyez pas de faire de l'anti-collision !!) Installez vous dans le siège pilote, un mug de thé à la main et .... Regarder comme Beethoven a su décrire la mer.
On retrouve chaque vaguelette, chaque reflet, chaque tache de nuage sur la mer. Voyez comme il a su décrire la dérive des pensées, la douceur laissée à terre et qui manque tant, là, tout de suite... Voyez comme il a su dessiner chacune des images, sensations laissées derrière. La ronde des questions, des envies et non sens...
C'est une musique qui remplie tout un espace, tout un univers. C'est aussi une musique d'étoiles et de voie lactée. C'est une musique.... Entière....

jeudi, novembre 30 2006

A la lumière

Que se passe-t il quand Petit Mimosa est à la lumière du matin?????

Lire la suite...

mardi, novembre 28 2006

Horizontal

Un billet pour ceux qui se lavent debout

Lire la suite...

jeudi, novembre 23 2006

Choix

Je n'ai pas de lieu de travail. Pas de bureau fixe. Je n'ai pas d'impératif de quartier, de ville, de département, de région, et même, presque de pays. Je suis quasiment libre comme l'air.
Je n'ai pas non plus d'Amoureuse qui m'inciterait à m'installer dans un quartier, une ville, un département, une région...
En arrivant ici, dans le bout de cette péninsule, j'ai d'abord choisi de louer. Louer, parce que c'est la liberté la location. Envie de changer de ville?, Envie de découvrir d'autres cieux? Trois mois. Il suffit de trois mois de préavis pour partir, "libre de toute entrave". Je me suis très souvent dit que cette liberté me permettrait de "suivre" une aimée.

L'ordre des choses était donc le suivant :
-me poser (provisoirement ou pas) dans un lieu que j'aime
-trouver LA personne qui me convient (et aussi, à qui je convienne, c'est même ça le plus dur peut être!!!!)
-s'installer. En d'autres termes, devenir propriétaire (ouahhhhh!!!!!)

Je ne voulais pas me coincer dans un coin avec une maison qui me bloque complètement. Pour moi, la propriété, c'était un peu "la prison". Mobilité bien plus réduite, encore plus de questions (déjà qu'il y en a trop y parait!) à se poser au moment où il aurait peut être fallu partir vite. L'acquisition d'une maison me semblait indéniablement lié à avoir déjà une relation plus stable, et une chose qu'on faisait quand on voulait VRAIMENT rester quelque part.

Au fur et à mesure que le temps a passé, au gré des rencontres et discussions, j'ai réalisé que si louer c'était être libre, c'était aussi, d'une certaine manière mettre un peu l'argent dehors. Particulièrement dans mon cas, où je ne suis chez moi que six mois par an (voire moins). J'ai aussi réalisé qu'avant de penser à acheter en tandem, il fallait bien connaître la partenaire, être sur de soi et de l'autre. L'opération "acheter à deux et vivre heureux avec nos quinze enfants dedans" semblait s'éloigner de plus en plus....

L'opération "acheter à deux et vivre heureux avec nos quinze enfants dedans" s'éloignait de plus en plus....
Oui, si on prend la proposition dans son entier. Effectivement les parties "à deux" et "vivres heureux avec nos quinze enfants dedans" ne sont pas pour tout de suite (et puis, je ne suis pas certains de vouloir avoir 15 enfants en plus!!!!!). Reste la partie "acheter".... Qu'est ce qui m'en empêche?????

Pas l'argent, je gagne suffisamment bien ma vie pour acheter seul et assez "à l'aise" d'un point de vue prêt (et pis, ça tombe bien, j'adooooooore les patates!!!!).
La peur de me coincer????
Cette peur que j'avais de ne plus être assez mobile, de finalement ne plus pouvoir m'enchaîner à une Aimée, de faire les choses à l'envers, c'est peut être ça qui me freinait un peu dans la recherche et l'achat de mon antre.

Mais en fait, "avoir" me redonne une liberté. Me permet de plus m'affirmer dans ce que j'aime, là où je veux être. Cet "Avoir" me permet mieux "d'Être".
Le fait d'acheter ici, là où J'AI choisi, me permet finalement (enfin.... j'espère) de mieux me "marquer", de mieux me connaitre. Et puis c'est en se connaissant mieux, qu'on s'accepte mieux aussi, et qu'on est plus ouvert. En achetant (et en brûlant une étape de ma chronologie fixée) je conforte mon besoin de liberté. Je le mets en pratique. Je suis libre de bouleverser une chronologie, je suis libre de choisir et de vivre ma vie sans dépendre ni attendre une autre personne.

Et pourquoi cela n'est pas possible en louant me direz vous?
Parce que ce qui est important, c'est le passage de l'étape. Ce qui compte c'est d'accepter qu'un projet, un choix de vie ne se déroule pas dans l'ordre qu'on voulait. Ce qui est important, c'est de savoir franchir un pas, accepter un état des lieux.
J'ai accepté qu'Elle ne soit pas là. Je me dois de continuer à avancer. A suivre le cours de ma liberté.
Et puis, si je veux changer de quartier, de ville, de région, de pays..... Je peux revendre :)

mardi, novembre 21 2006

Le vent

Si, par hasard
Sur l'Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc', prends garde à ton jupon
Si, par hasard
Sur l'Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent maraud
Prudent, prends garde à ton chapeau

Les jean-foutre et les gens probes
Médis'nt du vent furibond
Qui rebrouss' les bois, détrouss' les toits, retrouss' les robes
Des jean-foutre et des gens probes
Le vent, je vous en réponds
S'en soucie, et c'est justic', comm' de colin-tampon

Si, par hasard
Sur l'Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc', prends garde à ton jupon
Si, par hasard
Sur l'Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent maraud
Prudent, prends garde à ton chapeau

G. Brassens

vendredi, novembre 17 2006

Mimosa pudica grandit

Grace à des soins attentifs, une orgie de lumière et beaucoup d'amour, mon petit mimosa grandit. Chaque jour, de nouvelles feuilles apparaissent...


Et même, des petites épines (pour se protéger du chat ?) commencent à poindre le bout de leur dard!!!! :

jeudi, novembre 16 2006

Un soir...




Qui a dit qu'il ne faisait jamais beau?????

mardi, novembre 14 2006

Sensitive, suite



Mon Mimosa est encore une petite touffe, pas très développée. Il n'y a pas de piquant, et... le chat l'adore (sale bête!).
La nuit, toutes les feuilles se referment pour dormir paisiblement, un peu comme un oiseau qui met la tête sous son aile. Je ne suis pas sur que la chaleur et la lumière soit suffisante à son développement... Je vous dirais!
C'est bien une occupation d'homme de climat tempéré ca de prendre soin de mauvaises herbes tropicales!!!!
Je suis preneur de toutes graines de cette plante que vous pourriez me ramener des iles au chaud climat!

lundi, novembre 13 2006

Mimosa pudica

Bon, le coup classique.... Je voulais prendre une photo de ma nouvelle petite plante... mais bien sur, les batteries de mon appareil sont à plat, je n'ai plus de piles adaptées et bien sur.... impossible de mettre la main sur le chargeur!!! (Je me rappelle l'avoir vu par terre dans ma cabine, mais je ne sais plus ce que j'en ai fait.... Est-il toujours sur le bateau, où j'ai pensé à le mettre dans mon sac??? That is the question comme y disent)
Enfin... là , n'est pas le sujet du billet que je me proposai de rédiger!
Mon petit mimosa donc! J'avais découvert cette plante une première fois lorsque j'étais un jeune étudiant (le temps passe vite, ça nous rajeuni pas ma pov dame/mon pov monsieur!). Puis oublié dans un des tréfonds obscurs (et sombres) de ma mémoire... Quelques années plus tard, au cours d'un voyage au tour du monde, j'avais retrouvé cette petite plante qui poussait comme de la mauvaise herbe dans les bacs à fleur de .... Tahiti!
Depuis, je suis à la recherche de cette plante très rigolote! Et l'autre jour, miracle!!!! J’en ai trouvé chez un fleuriste!
Cette plante est rigolote parce que, comme un de ses nombreux noms vernaculaires l'indique, elle est sensitive! Si vous touchez ses feuilles hop! Elle se referme à toute vitesse (d'ailleurs! J’y pense!!! Cette petite plante tient un second rôle dans le film la ligne rouge!!! Lorsque les GI partent à l'assaut d'une montagne toute en herbe, il y a une scène ou un jeune soldat découvre cette petite plante... Un instant de répits dans la fureur qui précède et va suivre).
Voilà... quand mes piles seront chargées... peut être une photo....

mercredi, novembre 1 2006

A l'eau!


Et deux autres photos ici

- page 2 de 6 -