Un voyage.... Chargé.... Part II
Par Eorarbleizmor le dimanche, novembre 4 2007, 21:08 - Voyages - Lien permanent
Quittant Malte avec un compresseur en moins, nous avons commencé à prendre de sévères mesures pour éviter que la température ne devienne invivable dans les emménagements... Fermetures des gaines d'air dans les locaux où l'on passe peu de temps, chasse aux portes ouvertes, et.... éteindre les lumières, laisser les rideaux occultant clos pour éviter que le soleil ne viennent chauffer nos cabines... En route vers la mer rouge et le golfe Persique...
Quelques heures après le passage du canal de Suez, l'eau de mer monte à 28-30, et la température extérieure frôle les 30 des 08h le matin.... A la machine, la température suit la même tendance. Bientôt, nous travaillons dans un local à 40-45 voire 55° par endroit.... Mais notre compresseur survivant fait bien son boulot!!! la température dans les zones de vie restent autour de 24, avec des pointes à 26 - 27 certaines nuits....
En bas, les emmerdes continuent..... Le niveau d'eau dans les caisses pour la réfrigération du moteur monte monte monte et de façon pas vraiment régulière.... Nous étudions de près le circuit et la seule solution explicable est une fuite dans le condenseur. Bon... Il faut savoir que nous nous servons des gaz d'échappements pour chauffer de l'eau et faire de la vapeur. Cette vapeur est absolument indispensable à bord! elle nous sert - entre autre - à réchauffer le fioul que nous utilisons, qui à température ambiante ne pourrais pas être pompé (en très gros, il serait presque aussi dur que le bitume sur les routes en été.....). L'échange de chaleur retransforme la vapeur en eau liquide, mais il faut tout de même passer par un gros truc qui va finir de bien refroidir l'eau : le condenseur. Et le fluide qu'on utilise pour refroidir la vapeur, c'est l'eau qui sert à refroidir les moteurs!!!!
Pour réparer les fuites dans le condenseur, c'est tout un tintouin.... Bien sur, on peut pas le faire avec le moteur en marche (puisqu'on se sert des gaz d'échappement pour faire la vapeur!) et puis, il faut changer de combustible, puisque si on ouvre le condenseur, on devra stopper tout le circuit vapeur, donc plus de réchauffage, donc le fioul comme les routes en été.... Donc, c'est une opération à faire au port..... Chose que nous entreprenons à l'escale qui arrive, aux émirats arabes.... Je vous laisse imaginer la chaleur?.
On arrive à quai, on change de fioul (à la place, on va utiliser un équivalent du gasoil dont vous pouvez faire le plein à la pompe, enfin.... en moins raffiné!), on arrête la chaudière qui sert au mouillage et au port, on essaie de fermer les vannes et on commence à désserrer la boulonnerie.... Mais ça fuit ça fuit ça fuit ça fuit..... Les vannes ne sont pas étanches!!!!!! Nous sommes donc contraint d'abandonner la réparation et espérer que l'on arrive à produire assez d'eau pour compenser la fuite.....
A Suivre!!!!! c'est pas fini!!!!
Quelques heures après le passage du canal de Suez, l'eau de mer monte à 28-30, et la température extérieure frôle les 30 des 08h le matin.... A la machine, la température suit la même tendance. Bientôt, nous travaillons dans un local à 40-45 voire 55° par endroit.... Mais notre compresseur survivant fait bien son boulot!!! la température dans les zones de vie restent autour de 24, avec des pointes à 26 - 27 certaines nuits....
En bas, les emmerdes continuent..... Le niveau d'eau dans les caisses pour la réfrigération du moteur monte monte monte et de façon pas vraiment régulière.... Nous étudions de près le circuit et la seule solution explicable est une fuite dans le condenseur. Bon... Il faut savoir que nous nous servons des gaz d'échappements pour chauffer de l'eau et faire de la vapeur. Cette vapeur est absolument indispensable à bord! elle nous sert - entre autre - à réchauffer le fioul que nous utilisons, qui à température ambiante ne pourrais pas être pompé (en très gros, il serait presque aussi dur que le bitume sur les routes en été.....). L'échange de chaleur retransforme la vapeur en eau liquide, mais il faut tout de même passer par un gros truc qui va finir de bien refroidir l'eau : le condenseur. Et le fluide qu'on utilise pour refroidir la vapeur, c'est l'eau qui sert à refroidir les moteurs!!!!
Pour réparer les fuites dans le condenseur, c'est tout un tintouin.... Bien sur, on peut pas le faire avec le moteur en marche (puisqu'on se sert des gaz d'échappement pour faire la vapeur!) et puis, il faut changer de combustible, puisque si on ouvre le condenseur, on devra stopper tout le circuit vapeur, donc plus de réchauffage, donc le fioul comme les routes en été.... Donc, c'est une opération à faire au port..... Chose que nous entreprenons à l'escale qui arrive, aux émirats arabes.... Je vous laisse imaginer la chaleur?.
On arrive à quai, on change de fioul (à la place, on va utiliser un équivalent du gasoil dont vous pouvez faire le plein à la pompe, enfin.... en moins raffiné!), on arrête la chaudière qui sert au mouillage et au port, on essaie de fermer les vannes et on commence à désserrer la boulonnerie.... Mais ça fuit ça fuit ça fuit ça fuit..... Les vannes ne sont pas étanches!!!!!! Nous sommes donc contraint d'abandonner la réparation et espérer que l'on arrive à produire assez d'eau pour compenser la fuite.....
A Suivre!!!!! c'est pas fini!!!!
Commentaires
vous etes arrivés vivants tout de meme ?
Et Alors ??
Ca fait 4 jours que j'attend la suite avec impatience, y'a gréve du scénariste ?!?
J'espére quand même que tes doigts sont recollés. ;-)
Tom.
ca vient ca vient!!!!! les doigts se recollent!!